Depuis tout petit, depuis la naissance, toute la vie n’est qu’un processus d’accélération progressive, puis de lente désaccélération. Tout n’est que croissance, maturation – jusqu’au sommet de l' »être », au paroxysme de l’existence, atteint parfois de manière extatique (l’orgasme) – avant de connaître un lent processus de retour à la terre, au chaud, puis au froid, parfois en passant par différents états intermédiaires encore.

Le film « Un si long silence » diffusé mercredi 4 mai sur la RTS et consacré aux viols à répétition subis par l’ex-patineuse artistique Sarah Abitbol au cours de son adolescence par son entraîneur de l’époque, Gilles Beyer, dévoile une réalité extrêmement crue – une des faces les plus sombres du sport. Point de départ d’une réflexion que nous désirons initier sur le rôle des désirs, des envies, des pulsions, des rêves et plus globalement du cadre propice à l’éclosion des jeunes talents dans le sport – et au-delà.

Depuis presque trois ans, il ne se passe plus un week-end sans que je me demande où est passé notre esprit de fête. C’est quand même vrai : avec la pandémie, nos belles motivations à nous déhancher sur des rythmes fous, en-dehors de toute contrainte – sinon celle de se faire plaisir – se sont réduites comme peau de chagrin…

Alors que les recommandations en matière de santé, d’un mode de vie sain et équilibré fleurissent (c’est la même rengaine chaque année : faites du sport, nourrissez-vous sainement, etc.), quantité de gens – et même une somme impressionnante de personnes – n’arrivent pas à appliquer ces simples préceptes.

Quand la juge Sim débarque dans le paisible Tribunal pour mineurs de Yeonhwa, en Corée du Sud, les […]

Celui qui a la santé peut aller où il veut, faire ce qu’il veut, comme il veut. C’est quand même vrai : du moment que notre corps et notre esprit fonctionnent de concert, tout est possible. Tout revêt un aspect nouveau, léger, subtil… Nous nous élevons au-dessus de notre état – et de l’état du monde.

Deux ans interminables durant lesquels nous avons été enfermés comme jamais. Et maintenant la guerre en Ukraine. Ambiance lourde, terrible… à maints égards, qui ne contribue pas à rendre notre monde plus harmonieux, plus doux et plus tolérant. Et pourtant…

@ France Inter

Les échos de la guerre en Ukraine résonnent chaque jour un peu plus dans nos consciences. Alors que le réchauffement climatique se profile comme la plus grande menace pour l’humanité dans les années à venir et que nous venons de traverser la pire crise sanitaire (et morale, sociale, politique, etc.) depuis longtemps. Mais que nous arrive-t-il ?

Notre récent article du 15 février « Affaire Valieva : et si on arrêtait de jouer avec la santé des jeunes sportifs ? » est revenu sur l’affaire de dopage entourant la jeune patineuse russe Kamila Valieva aux Jeux Olympiques de Pékin. Notre deuxième article sur le sujet s’est interrogé sur les circonstances entourant cette affaire et les raisons pour lesquelles il semble difficile – malgré toutes les pressions en ce sens – d’agir sur les causes du problème.