Pourquoi les gens n’arrivent-ils pas être en bonne santé ?

Alors que les recommandations en matière de santé, d’un mode de vie sain et équilibré fleurissent (c’est la même rengaine chaque année : faites du sport, nourrissez-vous sainement, etc.), quantité de gens – et même une somme impressionnante de personnes – n’arrivent pas à appliquer ces simples préceptes.

Pourquoi ? Question complexe. Lorsqu’on observe un corps humain, une âme, il est évident que ceux-ci ont besoin de mouvement pour s’ouvrir, s’épanouir et se déployer. Dans notre société, beaucoup de choses sont figées : tant aux niveaux des gens eux-mêmes que des phénomènes… Car la pression, le mécanisme, l’abstraction pénètrent toujours et tout le temps. Nous aurions besoin de vivre de façon beaucoup plus libérée, comme des enfants, en pouvant imaginer et jouer comme eux…

Sur le plan physique, beaucoup de gens n’arrivent pas à se motiver à bouger assez. C’est extrêmement frappant : en tant qu’athlète, je suis frappé constamment par les boulets que les gens trimballent avec eux. Même des personnes jeunes, tout à fait saines, apparemment équilibrées, oublient de sortir, d’aller se promener, faire un jogging, etc. Il manque constamment des stimulations à faire de l’activité physique dans notre vie quotidienne. Nos sociétés sont extrêmement pauvres en matière de promotion de l’activité physique et du mouvement. Et cela est particulièrement vrai au niveau des enfants et des jeunes…

Prendre des bonnes habitudes dans la vie commence dans l’enfance, avec l’alimentation, le repos, le sommeil, des relations sociales équilibrées, un rapport équilibré à son corps, des exercices pour l’esprit, etc. Tout être humain a besoin de grandir en sécurité et de se sentir nourri intellectuellement et physiquement. Telle est notre nature. Mais bizarrement – très bizarrement même -, beaucoup n’adoptent jamais vraiment de bonnes habitudes et mènent un mode de vie déséquilibré : soit qu’ils ne bougent pas assez, soit qu’ils mangent trop, soit qu’ils ne se cultivent pas assez, etc.

Un socle d’activités physiques régulières et une alimentation saine sont vraiment le B.A.-BA de toute vie équilibrée. PSUCHE s’engage à cela à fond, non sans s’étonner que dans une société aussi développée que la nôtre, notamment sur le plan technologique, il soit si difficile d’appliquer des recommandations simples en matière de santé. Nos politiques, nos habitudes de vie, de consommation, un rapport déséquilibré à la terre et à nous-mêmes en sont les principaux facteurs. A nous de faire le nécessaire pour changer cela – et instaurer un autre rapport à notre nature !

Les écrans, la malbouffe, l’obésité, tout ce que nous nommons « maux de société » sont de notre propre responsabilité. A chacun de prendre les escaliers quant il le peut plutôt que l’ascenseur, manger des poireaux plutôt que des steaks produits au Brésil, boire assez, cultiver des relations saines avec ses collègues, aimer sa femme et ses enfants, s’engager pour la planète… Changer le monde commence à notre propre porte.