Dans une société tournée vers la réalisation des objectifs personnels – d’argent, de famille, de couple, etc. -, promouvoir des jeunes talentueux dans une discipline en particulier ne va pas de soi. Bien sûr, tout le monde vous dira que ce que font ces jeunes est magnifique, qu’il s’agit de s’en inspirer – pour autant qu’on y pense, ce qui ne va pas de soi. Mais de là à le faire vraiment…

Matisse, La joie de vivre (1905-1906)

Quelle autre attitude adopter, dans la vie, que de faire confiance en ce qui arrive ? Dans nos bonnes relations, dans la bonté du boulanger juste à côté, dans le fait que nos enfants iront bien à l’école, qu’ils apprendront comme il se doit, eux-mêmes avec confiance et volonté ?

C’est bête à dire, mais dans la vie, nous avons besoin de chaleur humaine. Et cette dernière n’est pas toujours facile à trouver. Aussi est-il facile de critiquer les efforts que font les uns et les autres pour ce faire, mais plus difficile de donner soi-même ce qu’il faut pour cela.

… et bien plus encore. Nul besoin d’aller chercher à l’extérieur. Nous avons tout en nous, absolument tout. […]

Que le cirque est beau ! Sur PSUCHE, nous avons (re)découvert le cirque, ses envolées, sa folie il y a quelques années. Partage de quelques instants, impressions et sentiments sur l’un des arts les plus à l’écart, subtils, fous et doux possible.

Depuis tout petit, depuis la naissance, toute la vie n’est qu’un processus d’accélération progressive, puis de lente désaccélération. Tout n’est que croissance, maturation – jusqu’au sommet de l' »être », au paroxysme de l’existence, atteint parfois de manière extatique (l’orgasme) – avant de connaître un lent processus de retour à la terre, au chaud, puis au froid, parfois en passant par différents états intermédiaires encore.

Le film « Un si long silence » diffusé mercredi 4 mai sur la RTS et consacré aux viols à répétition subis par l’ex-patineuse artistique Sarah Abitbol au cours de son adolescence par son entraîneur de l’époque, Gilles Beyer, dévoile une réalité extrêmement crue – une des faces les plus sombres du sport. Point de départ d’une réflexion que nous désirons initier sur le rôle des désirs, des envies, des pulsions, des rêves et plus globalement du cadre propice à l’éclosion des jeunes talents dans le sport – et au-delà.

Depuis presque trois ans, il ne se passe plus un week-end sans que je me demande où est passé notre esprit de fête. C’est quand même vrai : avec la pandémie, nos belles motivations à nous déhancher sur des rythmes fous, en-dehors de toute contrainte – sinon celle de se faire plaisir – se sont réduites comme peau de chagrin…

Alors que les recommandations en matière de santé, d’un mode de vie sain et équilibré fleurissent (c’est la même rengaine chaque année : faites du sport, nourrissez-vous sainement, etc.), quantité de gens – et même une somme impressionnante de personnes – n’arrivent pas à appliquer ces simples préceptes.