La folie du cirque

Que le cirque est beau ! Sur PSUCHE, nous avons (re)découvert le cirque, ses envolées, sa folie il y a quelques années. Partage de quelques instants, impressions et sentiments sur l’un des arts les plus à l’écart, subtils, fous et doux possible.

Aller au cirque, c’est à chaque fois la promesse de s’en mettre plein les pupilles. Ca vibre, grouille, résonne… de partout, si le spectacle est bien fait. Ca vit, jusqu’à l’extrême, toujours en (dés)équilibre, à la recherche d’une portée musicale, psuchique, enfantine, souvent – voire toujours – avec imagination (la base du cirque) et… échappées belles.

Sur PSUCHE, nous aimons le cirque car il nous donne accès à notre imaginaire, nous ouvre des portes vers d’autres possibles, impensés. Le cirque nous emmène vers le centre de nous-mêmes, où nous sommes à la fois le plus sensible et le plus vivant à la fois : au coeur, comme un trajet vers l’enfoui, le caché. Les circassiens et circassiennes se démènent pour ramener de cet intérieur vivant des trésors propres à briller dans le spectacle.

Le cirque, c’est aussi la tristesse, les remords, la bêtise, plein de choses… Un réservoir à émotions, qui emporte le public quand c’est bien fait. Les spectacles contemporains (avec de la danse, du théâtre, du sport de haut niveau, etc.) sont de vrais shows où tout s’entremêle, s’entrechoque, allant parfois au-delà du cirque, au-delà du désir de cirque. Ils laissent apparaître les contours de l’homme, sa faiblesse, sa grandeur ; ceux du Cirque du Soleil en sont un bon exemple…

Dans une ambiance plus intimiste, il est possible de retrouver des artistes passionnés, proches du public, à fleur de peau, qui savent partager leurs passions (de pati : « souffrir », en latin), autrement dit leurs états d’âme – et n’est-ce pas cela qui plaît ? Que l’on soit gamin ou vieil expérimenté, ce que le cirque révèle (de la condition humaine), c’est le sens de notre vie, ce qui nous fait hommes – et femmes – et nous travaille tous les jours.