Paris est en train de nous offrir des Jeux Olympiques de toute beauté. Les grincheux qui faisaient la moue, estimant que ces derniers n’avaient pas lieu d’être et empêchaient la vie normale, devront revoir leur copie. Comme bien souvent, une fois la grande scène déployée, les émotions sont vives et la fête est belle.

Dans les domaines sociaux, de la formation, de l’enfance, de la jeunesse, des droits de l’enfant, la tendance à traiter des sujets avec mollesse est un vrai fléau. Il n’y a pas pire que des personnes – bien intentionnées – qui vous disent « Mais – il faut faire ceci comme cela, avec bienveillance… » ou « Mais c’est facile, il suffit de lâcher ses émotions négatives et de rester positif » ou encore « Tu vois comment il faut faire, tu dois d’abord t’occuper de cela et puis voir cela avec des yeux nouveaux… ». Ces gens-là, moi, ils m’énervent !

Cet article pourrait bien être le plus important de l’histoire de PSUCHE. Voilà six ans que nous nous engageons à valoriser, au fond, ce qui nous traverse toutes et tous en tant qu’êtres humains porteurs d’une psuchè, à savoir d’une âme, d’un souffle ou encore d’une vie que nous rapprochons de l’enfance. Car comme vous le savez si vous nous lisez, nous sommes toutes et tous, finalement, par-delà nos singularités biologiques, sociales et humaines, porteurs d’une vie qui s’apparente à celle de l’enfant : libre, dénué de scrupules (adultes, donc moraux et forcément portés sur le jugement).

Depuis que je suis jeune, je lis, incorpore et vis de façon très existentielle, intime, une philosophie bien particulière : la philosophie phusique. Une personne en particulier a contribué à me faire comprendre les ressorts de ce qu’il convient d’appeler vie et nature tout à la fois chez les anciens Grecs (phusis).