Cet article pourrait bien être le plus important de l’histoire de PSUCHE. Voilà six ans que nous nous engageons à valoriser, au fond, ce qui nous traverse toutes et tous en tant qu’êtres humains porteurs d’une psuchè, à savoir d’une âme, d’un souffle ou encore d’une vie que nous rapprochons de l’enfance. Car comme vous le savez si vous nous lisez, nous sommes toutes et tous, finalement, par-delà nos singularités biologiques, sociales et humaines, porteurs d’une vie qui s’apparente à celle de l’enfant : libre, dénué de scrupules (adultes, donc moraux et forcément portés sur le jugement).
Pour rendre tout cela constructif – et faire passer ledit message, de nature tant philosophique que psychologique, et bien entendu sociale, voire civilisationnelle -, il nous a paru bon – dès nos débuts – de nous engager pour la jeunesse talentueuse, ou douée, dans le domaine des arts vivants et dans le sport. Pourquoi ? Parce que tout ceci correspond au plus profond à qui nous sommes, depuis l’enfance/adolescence, à la manière dont nous avons grandi, puis évolué en tant qu’être humain adulte et doué de réflexion sur son passé, son présent et son avenir. Engagés depuis le début de la vingtaine pour l’encouragement de la jeunesse, de l’enfance et des droits de l’enfant (ainsi que dans le domaine social, brièvement), nous avons passé jusqu’à présent le plus clair de notre parcours à travailler en faveur, avec et pour les jeunes.
Les jeunes ? Ces enfants, plus tout à fait enfants mais pas encore mûrs. Ces « GenZ » que certains aiment décrire comme paresseux, détournés des valeurs du travail, de la famille, des enfants… ces jeunes qui souhaiteraient une nouvelle et autre façon de vivre. Comme si la nôtre était idéale. Comme s’il ne fallait rien y changer. Parce qu’il est confortable de se tourner et retourner dans son propre confort, sans penser aux attentes et besoins des générations qui nous suivent – et nous précèdent. Exercice de pensée, salutaire, pour ne pas demeurer fixés sur nous-mêmes et nous raidir dans une attitude conservatrice.
PSUCHE s’engage donc depuis 2018, via des articles, images/photos voire en vidéo, à mettre en exergue, valoriser et donner corps et sens (âme) à ce qui traverse notre jeunesse. Et plus précisément : UNE PARTIE de notre jeunesse. Car il faut bien le dire, ce qui nous intéresse, c’est le bouleversement des corps, des esprits et des êtres dans leurs dimensions artistiques, physiques, morales et parfois même spirituelles, voire charnelles. Les émotions et sensations (esthétiques) associées aux corps en mouvement, comme une danse, un rapport au monde différent, enfantin précisément. Que portent les jeunes talents artistiques et sportifs.
Travail loin d’être facile, tant cette partie de la jeunesse est peu visible pour le grand public et les médias traditionnels. Il faut creuser, chercher, contacter les spécialistes, passer par le réseau, ce grand univers de personnalités où il s’agit de trier, savoir quoi dire à qui et comment, pourquoi, en articulant ses arguments habilement. La fête qu’est une réussite, même minime, dans cette grande entreprise de valorisation de jeunes personnalités inspirantes, dynamiques et solubles dans un monde complexe est à chaque fois extraordinaire. Le plaisir renouvelé. Mais il faut bien se rendre compte que ce travail nécessite quantité d’efforts… et que cela demande d’être reconnu – et valorisé à juste titre.
Les prochains mois devraient voir l’émergence, en parallèle de notre travail de valorisation, conceptualisation et développement de notre philosophie psuchique, d’un nouveau site internet/d’une nouvelle entreprise consacrée elle uniquement au travail avec les jeunes artistes et sportifs d’élite. Affaire à suivre.