
Vous le ressentez aussi, vous ? Le manque de culture !
Alors que toutes nos autorités n’ont qu’un mot à la bouche – « Restez à la maison » -, PSUCHE s’engage de toutes ses forces à proposer un mot d’ordre alternatif (et non pas contraire) : dans l’optique d’une complémentarité et d’un rééquilibrage des forces.
Notre article précédent partait de la situation – inédite – que nous vivons tous en ce moment pour s’interroger sur la portée de cette dernière quant à nos vies, façonnées par l’esthétique enfantine venue du fond des âges (« Αἰὼν παῖς ἐστι παίζων πεσσεύων· παιδὸς ἡ βασιληίη » : « La vie est un enfant qui joue au tric-trac : c’est à un enfant que revient la royauté » (Héraclite, Fragment 52)). Situation qui n’a malheureusement guère évolué en un mois, marqués que nous sommes par une épidémie collective de bêtise vis-à-vis du monde qui nous entoure.
L’autre jour, une phrase m’a frappé : « Les enfants aussi ont le droit de façonner notre monde » (Pro Juventute). Je me suis dit « Oui, bien sûr ! » puis tout de suite « Mais les enfants n’ont pas assez de place pour ça » – une prise de conscience brutale.
Le Prix de Lausanne est l’événement le plus important pour les jeunes danseurs du monde entier. La 48e édition s’est tenue du 2 au 9 février à l’Auditorium Stravinsky, à Montreux. PSUCHE y était, en catimini – dans les coulisses, à se hisser sur la pointe des pieds non pour danser, mais apercevoir les danseurs – et prendre part, elle aussi, à l’événement…
Vous allez vivre un mariage, une fête, un gala ? Vous avez passé vos examens avec succès ? Votre femme vient d’obtenir une promotion à son travail ?
L’athlétisme est tellement beau, tellement puissant et esthétique, tellement vivant ! Si tous les enfants du monde pratiquaient l’athlétisme (course, saut, lancer), tout pourrait être si différent ! Vraiment…
Et si nous prenions le temps de nous poser, quelquefois ? De nous arrêter, de respirer et de reprendre notre souffle ?
Dans la vie, tout est une question de musique. Pas de n’importe quelle musique : sa petite musique personnelle, si on la connaît bien, ne vaut pas grand-chose au regard de la grande musique du monde.
PSUCHE, après s’être rendue l’année passée à Verscio, est allée voir à Locarno « Avanti, avanti, migranti ! » en date du 29 juin. Elle a rejoint Verscio en fin de soirée, pour une suite de week-end en compagnie des étudiants de l’Académie de Théâtre Dimitri.