Notre premier article de présentation présentait (il y a bientôt deux ans) notre idéal de vie et de travail : comprendre la vie comme psuchè, autrement dit « souffle », « vie » ou « âme », comme on l’a traduit habituellement en français.

Valoriser la vie comme psuchè

Les Grecs utilisaient le mot « psuchè » pour signifier l' »âme » (dans son acception la plus courante, comme souffle, alternativement froid ou chaud) ou simplement la vie. Vie que nous comprenons comme fond esthétique enfantin commun à l’humanité, aujourd’hui dévalorisé par la science, les médias et la technique qui ne cessent de s’emparer de nos esprits et de nos corps. Epoque qui ne comprend d’ailleurs plus grand-chose aux grandes questions de la vie et de l’humanité, liées à l’âme, à la nature, à la mort et à tous les phénomènes mystérieux qui se passent en-dehors et à l’intérieur de nous.

La volonté de canaliser les forces psuchiques, mystérieuses, enfantines qui grouillent au fond de nous ne peut nous conduire que tout droit à la catastrophe. Catastrophe dont nous venons de constater les effets avec la crise sanitaire HISTORIQUE du coronavirus, qui a affecté bien plus nos têtes que nos corps. Et dont nous ne savons comment nous allons pouvoir nous remettre, tant sur le plan collectif que sur le plan individuel.

Ce souffle, ce jeu, cet élan – psuchiques – que PSUCHE entend valoriser, partout et en tout temps, sont les contrepoids naturels à la lourdeur, à la passivité et à la langueur qui sévissent partout. Il suffit de regarder autour de nous : pour constater que les gens ne sont pas en très bonne forme (physique et psychique), que les problèmes (internationaux, sociétaux, civilisationnels et locaux) s’exacerbent à la faveur des tensions entre global et local, de même que les enfants et les jeunes ont toujours davantage besoin d’être entendus dans une société qui ne leur fait pas de cadeaux.

PSUCHE s’engage en faveur des jeunes artistes et sportifs d’élite

Les jeunes artistes et sportifs d’élite (savez-vous de qui il s’agit ?) représentent une population particulièrement fascinante à étudier. Portés par des forces qui les dépassent, encore difficilement en mesure d’en calculer la portée, emmenés qu’ils sont vers les hauteurs, les jeunes talents ont particulièrement besoin d’être soutenus. C’est encore plus vrai à l’heure où notre monde vit une crise sans précédents, qui affecte comme jamais les secteurs de l’art, du sport et de la culture.

Nous apportons notre soutien – et non seulement notre soutien, mais encore notre expertise – à toutes les productions, à tous les engagements et initiatives en faveur des jeunes artistes et sportifs d’élite. Concrètement, cela passe par un investissement dorénavant tourné en priorité vers ce thème-là sur PSUCHE.ch et un suivi des plus attentifs des multiples formes de production de ces derniers.

Les mondes de l’art, du sport et de la culture étant pour l’heure à l’arrêt, il nous est bien évidemment compliqué de nous impliquer directement « sur le terrain », au plus près des jeunes artistes et sportifs (comme nous avons pu le faire par le passé). Néanmoins, nous envisageons prochainement une initiative de grande ampleur que nous vous dévoilerons progressivement ici même. En attendant, si vous alliez relire nos articles consacrés au sujet ?

– « Le Prix de Lausanne, l’excellence en gestation » (8.2.2020)
– « Verscio, l’incubateur de talents » (24.7.2019)
– « Lausanne 2020 : enthousiasmons-nous ! » (7.4.2019)
– « Moi, Tonya«  (23.8.2018)
– « I dodici imperfetti«  (21.8.2018)

Et bien sûr notre article de présentation de notre entreprise (15.8.2018), qui présentait notre travail et notre volonté comme étant celles de déblayer le terrain de l’enfance comme psuchè. Eh oui, car nous avons bien souvent tendance à l’oublier : mais la joie, le jeu, la (bonne) tension et l’enthousiasme propres à toute production, toute éclosion, toute vie sont bien ce qui doit être défendu envers et contre tout !