
PSUCHE est allé hier soir écouter la célèbre soliste Hilary Hahn au Casino de Berne pour un concert avec l’orchestre philharmonique « Filarmonica joven de Colombia »pour près de deux heures consacrées à une pièce du (jeune) orchestre, le concerto pour violon et orchestre en mi mineur op. 64 de Mendelssohn et la symphonie n°5 en ré mineur op. 47 de Chostakovitch.
Hahn : génie musical et probablement humain. Dès les premières notes, on est enveloppé dans une bulle de musique chaude, douce, géniale (transportante) et imagée à la fois. Hahn ne s’arrête pas, elle continue à nous divertir, nous charmer, nous chauffer… et nous émouvoir. Une vraie musicienne psuchique, de ces êtres exceptionnels qui s’élèvent au-dessus du commun des mortels tout en restant accessible. Comme Federer. Une grande dame.
Et derrière – ou à (ses) côtés -, le talent, la joie et l’enthousiasme des jeunes de l’orchestre philharmonique, tous âgés de 17 à 24 ans.