Notre article précédent partait de la situation – inédite – que nous vivons tous en ce moment pour s’interroger sur la portée de cette dernière quant à nos vies, façonnées par l’esthétique enfantine venue du fond des âges (« Αἰὼν παῖς ἐστι παίζων πεσσεύων· παιδὸς ἡ βασιληίη » : « La vie est un enfant qui joue au tric-trac : c’est à un enfant que revient la royauté » (Héraclite, Fragment 52)). Situation qui n’a malheureusement guère évolué en un mois, marqués que nous sommes par une épidémie collective de bêtise vis-à-vis du monde qui nous entoure.