
Et si nous prenions le temps de nous poser, quelquefois ? De nous arrêter, de respirer et de reprendre notre souffle ?
A tout le temps courir, de droite et de gauche, de rendez-vous en rendez-vous, de rencontre en rencontre, nous courons le risque de nous épuiser.
Mais pourquoi cet empressement ? C’est bien simple : le temps que nous avons à disposition est de plus en plus compressé. Nous n’en avons pas moins qu’avant, mais l’utilisons de façon plus compacte. Il suffit de voir nos agendas Outlook pour s’en rendre compte : les événements s’enchaînent les uns après les autres. Au grand dam de notre vivacité d’esprit, de nos ressources morales, physiques et esthétiques, écrasées les unes après les autres.
Car nous ne pouvons être performants que si nous laissons reposer les actes que nous posons. C’est évident : à vouloir aller vite, toujours plus vite – dans une quête obsessionnelle de gagner du temps -, nous finissons par en perdre beaucoup. Car nous allons au plus pressé, en oubliant de faire halte sur ce qui est essentiel : notre sérénité.
Ce qui en prend un coup, évidemment, même si nous ne nous en rendons pas compte immédiatement, c’est le charme de nos existences : la grâce avec laquelle nous évoluons, légèrement et de façon aérienne, au lieu d’être repliés sur nous-mêmes. La joie, le bonheur de vivre et l’angle psuchique via lequel PSUCHE envisage la vie, loin de l’empressement, visent au contraire à valoriser sans cesse la respiration, le souffle de vie et la sensation d’être libre, d’évoluer au gré de nos instincts, tel un papillon.