
Quand je vois comment le monde va, dans son grand fracas chaotique, avec les problèmes qui sont les nôtres, je me dis qu’on a quand même vachement de chance d’être là. Prêts à couler, peut-être, mais bien vivants. On a de la chance d’avoir, ou d’être, (dans) un pays où la vie n’est pas trop difficile. Même s’il est difficile d’améliorer beaucoup son niveau de vie.
Les choses vont comme elles vont, impossible de revenir en arrière. Il s’agit donc de construire notre avenir. L’avenir, c’est demain, c’est nous dans deux ans, dans cinq ans, quand nous aurons des enfants – ou pas. Nous avons sacrément intérêt à faire attention à notre corps, à notre esprit et à notre pensée. Parce que, pour petits qu’on soit, rien ne nous empêche de réfléchir ; nous arrêter deux secondes, porter un regard attendri – et critique – sur le monde, les affaires et leur cours, et revenir à notre existence.
Existences que nous pourrions qualifier aujourd’hui de « pleines », « compactes » voire « dures » – dures-douces, habiles-malhabiles, joyeuses-peureuses, etc. Tellement nous sommes pris de haut et de bas par les forces, telles qu’elles nous traversent, telles qu’elles vont et viennent. Tellement nous sommes mal habiles à agir pour corriger le cours des choses, les dérives de la science, de la technique, etc. Tellement nous savons – et ne savons pas à la fois…
PSUCHE s’engage généralement – vous le savez – pour un équilibre (du) vivant sur notre bonne vieille terre. Pas facile, quand on voit comment les choses vont ; comment elles s’accélèrent, et comment nous avons de moins en moins le temps pour réfléchir/penser. Peut-être que des entreprises psuchiques comme les nôtres n’ont jamais été aussi importantes ?