La vie que nous menons n’a pas grand-chose à voir avec la vie que nous devrions mener. Nous le savons toutes et tous et pourtant… l’écart demeure. Le vide est béant, la place de l’autre à redéfinir, le climat à sauver, et nous continuons à tourner comme des hélices, espérant nous sauver, échapper à ce qui nous attend, alors que nous savons très bien que ce n’est pas possible.

Hier, j’étais dans le métro, je rentrais chez moi, quand j’entends une dame – le visage visiblement affecté – déclarer à son amie « Je trouve que les gens sont tristes… ».

@Blick

Les Championnats d’Europe d’athlétisme ont eu lieu du 15 au 21 août dans le magnifique stade olympique de Munich, hôte des Jeux Olympiques de 1972. PSUCHE y a passé quelques jours aussi denses qu’intéressants, avec quantité d’enseignements tant quantitatifs que qualitatifs.

Le film « Un si long silence » diffusé mercredi 4 mai sur la RTS et consacré aux viols à répétition subis par l’ex-patineuse artistique Sarah Abitbol au cours de son adolescence par son entraîneur de l’époque, Gilles Beyer, dévoile une réalité extrêmement crue – une des faces les plus sombres du sport. Point de départ d’une réflexion que nous désirons initier sur le rôle des désirs, des envies, des pulsions, des rêves et plus globalement du cadre propice à l’éclosion des jeunes talents dans le sport – et au-delà.

Que ce soit dans le monde professionnel, en privé, avec des amis, de la famille, le risque est grand de se retrouver victime d’une vaste entreprise de… formatage. Formatage des esprits et des corps, entreprise avec la complicité des industries qui nous gouvernent, de la big pharma à Facebook, Twitter et j’en passe.

Pour qui s’occupe un peu de promotion de la relève, comme PSUCHE le fait depuis maintenant quatre ans, une chose est on ne peut plus claire : plus on s’y intéresse, plus on passe de temps sur internet, à chercher des informations et essayer de comprendre ce qui se passe dans le domaine, moins on y comprend quelque chose !