Beaucoup de gens se mettent à se poser des questions et penser à leur vie quand il est déjà trop tard. Alors que de très nombreux signaux nous indiquent seconde après seconde, minute après minute, jour après jour et année après année où nous en sommes dans nos vies, pour certains, la vie ne commence qu’après une secousse, un tremblement de terre, une éruption.

Par où et quoi commencer quand l’enjeu décelé consiste à prêter attention et protéger, partant, l’une des choses les plus précieuses au monde, l’enfance ? L’enfance est bien ce joyau inattendu, ce trésor magique toujours disponible, qui doit être dépassé pour devenir vie d’adulte, régie par un sens et une direction. Une vie forte, qui s’enracine dans des valeurs fortes.

@ Town and Country Magazine

La prestation de la jeune poétesse (ou faut-il dire poète ?) Amanda Gorman, 22 ans, lors de la cérémonie d’investiture du nouveau président américain Joe Biden, n’est certainement pas passée inaperçue. Avec une diligence enfantine, sincère, émouvante, Gorman a, l’espace d’un instant, incarné les rêves, l’espoir, le souffle nécessaires à une Amérique brisée.


{update : Lire l’excellent article « Au nom du bien commun » de Jean-Pierre Tabin, Professeur à la Haute Ecole de Travail Social et de la Santé de Lausanne, sur les conséquences sociales et morales de l’écartement de toute position non officiellement reconnue comme « légitime » par les autorités}

Ce qui est pénible, ces temps, n’est pas tant de devoir nous conformer à quantité de règles parfois plus absurdes les unes que les autres ; mais que ces mêmes règles et mesures appauvrissent terriblement la vie.

Alors que toutes nos forces sont actuellement dirigées vers la lutte contre la pandémie – au nom de la santé et contre une forme de valorisation de la vie comme jeu tragique entre vie et mort, santé et maladie, joie et peine -, PSUCHE a expérimenté ces derniers mois la difficulté de proposer un travail qui fasse contre-poids à cette expérience.