{update : Lire l’excellent article « Au nom du bien commun » de Jean-Pierre Tabin, Professeur à la Haute Ecole de Travail Social et de la Santé de Lausanne, sur les conséquences sociales et morales de l’écartement de toute position non officiellement reconnue comme « légitime » par les autorités}

Ce qui est pénible, ces temps, n’est pas tant de devoir nous conformer à quantité de règles parfois plus absurdes les unes que les autres ; mais que ces mêmes règles et mesures appauvrissent terriblement la vie.

Janis Joplin (1943-1970), morte d’une overdose d’héroïne dans un motel américain en 1970, est l’une des plus grandes stars du rock du vingtième siècle. Ses chansons bluesy et jazzy ont marqué des générations de chanteurs, mais aussi d’artistes plus généralement, depuis le début de sa carrière en 1966. Retour avec PSUCHE sur quelques-unes des meilleures séquences d’une des voix les plus riches du siècle dernier.

Alors que toutes nos forces sont actuellement dirigées vers la lutte contre la pandémie – au nom de la santé et contre une forme de valorisation de la vie comme jeu tragique entre vie et mort, santé et maladie, joie et peine -, PSUCHE a expérimenté ces derniers mois la difficulté de proposer un travail qui fasse contre-poids à cette expérience.


Extrait du livre de Serge Wilfart Le chant de l’être. Analyser, construire, harmoniser par la voix (pp. 169-170) :

« Je ne puis m’empêcher de citer ici un passage du Livre de la Splendeur ou Zohar, ce très célèbre commentaire rabbinique, où il est dit que l’homme est constitué de trois souffles : le souffle naturel, le souffle vital et le souffle ou âme supérieure : nephesh, roua’h et neshamah.

Notre article précédent partait de la situation – inédite – que nous vivons tous en ce moment pour s’interroger sur la portée de cette dernière quant à nos vies, façonnées par l’esthétique enfantine venue du fond des âges (« Αἰὼν παῖς ἐστι παίζων πεσσεύων· παιδὸς ἡ βασιληίη » : « La vie est un enfant qui joue au tric-trac : c’est à un enfant que revient la royauté » (Héraclite, Fragment 52)). Situation qui n’a malheureusement guère évolué en un mois, marqués que nous sommes par une épidémie collective de bêtise vis-à-vis du monde qui nous entoure.